Augmentation de la CSG sur le capital: impacts et stratégies d’optimisation
Ce qui change pour vos placements
La loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) 2026 a acté une hausse des prélèvements sociaux sur certains revenus du capital. Voici les points essentiels à retenir :
- Le taux global des prélèvements sociaux passe de 17,2 % à 18,6 % pour les revenus financiers concernés.
- Seuls les revenus du capital “purs” sont visés : dividendes, intérêts, plus-values mobilières et comptes-titres.
- Les placements exclus de cette hausse : assurance-vie, PEL, revenus fonciers et plus-values immobilières.
Ainsi, pour les revenus visés, la « flat tax » passe de 30% à 31.4%.
Pourquoi cette réforme ?
L’objectif est de rééquilibrer le financement de la Sécurité sociale en faisant contribuer davantage les revenus du capital, tout en préservant les épargnants modestes. Cette mesure devrait rapporter 1,5 milliard d’euros au budget de la Sécurité sociale en 2026.
Impact concret : combien allez-vous payer en plus ?
Prenons l’exemple d’un entrepreneur percevant 50 000 € de dividendes en 2026 :
- Avant la réforme : 50 000 € × 30 % = 15 000 € de flat tax (dont 8 600 € prélèvements sociaux).
- Après la réforme : 50 000 € × 31.4% = 15 700 € de flat tax (dont 9 300 € prélèvements sociaux).
- Surcoût : 700 €.
Trois leviers pour optimiser votre fiscalité
1. Rééquilibrez votre portefeuille
Les placements non concernés par la hausse deviennent plus attractifs. Voici quelques pistes :
- Assurance-vie en fonds euros : fiscalité avantageuse après 8 ans (abattement annuel de 4 600 € pour une personne seule).
- SCPI : les revenus fonciers ne sont pas impactés par cette hausse.
Notre conseil : Analysez la répartition de vos actifs avec votre expert-comptable pour identifier les opportunités de réallocation.
Voici une version équilibrée, avec une mise en gras utilisée avec parcimonie pour souligner les éléments clés sans alourdir la lecture.
2. Anticipez vos plus-values mobilières
Si vous envisagez de vendre des actions ou des parts sociales en 2026, comparez l’impact fiscal avant et après la réforme. Exemple :
- Vente d’actions pour 20 000 € de plus-value :
- En 2025 : 20 000 € × 17,2 % = 3 440 € de prélèvements sociaux.
- En 2026 : 20 000 € × 18,6 % = 3 720 €.
- Surcoût : 280 €.
A ces montants s’ajoutent les 12.8 % d’IR.
Solution : Si possible, réalisez vos plus-values avant 2026 ou étalez-les sur plusieurs années pour bénéficier des abattements.
3. Optimisez votre rémunération
Pour les dirigeants d’entreprise, la hausse des prélèvements sociaux sur les dividendes peut rendre les salaires/traitements de gérance plus intéressants fiscalement.
Ce qui reste incertain
- Le calendrier : Le texte dans sa globalité doit encore être voté par l’Assemblée Nationale, et validé par le Sénat et le Conseil constitutionnel. Des ajustements sont possibles. A ce stade, rien n’est encore acté !
- Les exceptions : Certaines niches fiscales (comme les FCPI ou FIP) pourraient être impactées. Nous suivons cela de près pour vous.
Notre engagement : Nous vous tiendrons informés en temps réel des évolutions et de leurs impacts sur votre situation.
En résumé
- La hausse des prélèvements sociaux (+1,4 point) ne concerne que les revenus financiers “purs” (dividendes, plus-values mobilières, etc.).
- L’assurance-vie, les PEL et l’immobilier ne sont pas touchés.
- Trois leviers d’action : rééquilibrer votre portefeuille, anticiper vos plus-values et optimiser votre rémunération.
- Nous sommes à vos côtés pour vous aider à naviguer ces changements et en tirer parti.
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