Afin de limiter les risques que l\u2019utilisation d\u2019un t\u00e9l\u00e9phone mobile ou d\u2019un smartphone fait peser sur la sant\u00e9 de ses utilisateurs, sa puissance est encadr\u00e9e. Cette derni\u00e8re ne doit pas d\u00e9passer un seuil que l\u2019on appelle le d\u00e9bit d\u2019absorption sp\u00e9cifique (DAS) et que l\u2019Agence nationale de s\u00e9curit\u00e9 sanitaire (Anses) d\u00e9finit comme \u00ab\u00a0la quantit\u00e9 d\u2019\u00e9nergie absorb\u00e9e par le corps expos\u00e9 \u00e0 des ondes \u00e9lectromagn\u00e9tiques radiofr\u00e9quences\u00a0\u00bb. Ce DAS maximum est fix\u00e9 \u00e0 2 watts par kilogramme \u00e0 5 millim\u00e8tres du visage ou du tronc.<\/p>\n
Or, si la norme des 2\u00a0W\/kg est rest\u00e9 inchang\u00e9e, la distance \u00e0 laquelle le DAS doit \u00eatre mesur\u00e9 a \u00e9t\u00e9 fix\u00e9e \u00e0 5 mm suite \u00e0 l\u2019entr\u00e9e en vigueur d\u2019une directive europ\u00e9enne de 2016. Auparavant, les fabricants qui disposaient d\u2019une plus grande latitude (entre 0 et 25\u00a0mm) avaient pour habitude d\u2019effectuer ces mesures \u00e0 une distance de 15 mm. Et c\u2019est l\u00e0 que le b\u00e2t blesse, car ces t\u00e9l\u00e9phones, bien que conformes \u00e0 l\u2019ancienne r\u00e8glementation, pr\u00e9sentent des DAS, lorsqu\u2019ils sont mis pr\u00e8s du corps, quelquefois tr\u00e8s sup\u00e9rieurs aux 2 W\/kg r\u00e9glementaires. Et, note l\u2019Anses<\/a>, \u00ab\u00a0un grand nombre de ces t\u00e9l\u00e9phones sont toujours utilis\u00e9s\u00a0\u00bb. Compte tenu des d\u00e9lais d\u2019entr\u00e9e en application de la directive, les t\u00e9l\u00e9phone mobiles produits avant juin 2017 sont potentiellement concern\u00e9s. <\/p>\nQuels risques ?<\/h3>\n