En raison de la crise \u00e9conomique li\u00e9e \u00e0 l\u2019\u00e9pid\u00e9mie de coronavirus, les employeurs ont pu, depuis mi-mars, reporter le paiement des cotisations sociales dues \u00e0 l\u2019Urssaf sur les r\u00e9mun\u00e9rations de leurs salari\u00e9s.<\/p>\n
Si le report \u00e9tait ouvert librement \u00e0 toutes les entreprises pour les \u00e9ch\u00e9ances des mois de mars, d\u2019avril et de mai, celui des \u00e9ch\u00e9ances du mois de juin \u00e9tait soumis \u00e0 une demande pr\u00e9alable aupr\u00e8s de l\u2019Urssaf. Une demande qui devait notamment pr\u00e9ciser les d\u00e9marches engag\u00e9es par l\u2019entreprise afin de diminuer le besoin de report de paiement de ces cotisations (demande de pr\u00eat garanti par l\u2019\u00c9tat, par exemple).<\/p>\n
Pour le mois de juillet, les possibilit\u00e9s de report des \u00e9ch\u00e9ances de cotisations sociales deviennent encore plus limit\u00e9es puisque l\u2019Urssaf r\u00e9tablit l\u2019obligation, pour les entreprises, de payer celle du\u00a05\u00a0ou 15\u00a0juillet. Ainsi, le report de ce paiement devient une exception qui concerne uniquement les cotisations patronales et qui est accord\u00e9e seulement aux entreprises rencontrant des \u00ab\u00a0difficult\u00e9s persistantes li\u00e9es \u00e0 l\u2019\u00e9pid\u00e9mie\u00a0\u00bb.<\/p>\n